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Tour Sallière - Septembre 2023

  • Photo du rédacteur: maximebruder1
    maximebruder1
  • 7 sept. 2023
  • 2 min de lecture

Sommet de la Tour Sallière, le Mont Blanc en arrière plan

Sommet de la Tour Sallière, de 3220m dans les alpes valaisannes, par l'arête S-E depuis Emosson, 1400D+, T6/PD II, en solo.


L'objectif de la sortie était de se faire un sommet un peu engagé en bivouaquant, soit au sommet, soit en chemin. Sur la trace de cette sortie, un lieu de bivouac était indiqué, parfait !

Je décide de partir en fin d'après-midi, car la première partie est essentiellement de la marche. Dès qu'on arrive au bout du lac et qu'on commence à monter dans la combe des fonds, le sentier disparait pour laisser place à quelques cairns et sentes de temps à autre. Je monte jusqu'à 2500m, où je trouve un coin pour dormir, que j'aménage un peu.


Bivouac option vue sur les alpes françaises

La vue est à couper le souffle, et je m'endors avec le coucher de soleil qui se reflète sur le Mont Blanc et l'Aiguille Verte qui me font face. La nuit n'est pas très agréable en raison de la forte humidité, mais la Voie Lactée me garde au chaud.

Je me réveille à 5h, range les affaires nécessaires à l'ascension, et laisse le bivouac pour être plus léger. Vient alors 350m de dénivelé dans des pentes qui vont jusqu'à 40°, dans des pierriers. C'est assez casse-gueule et la chute peut être dangereuse. Avec la lune, c'est comme si j'étais en plein jour. J'atteins le col entre l'Épaule et la Tour à 6h50, juste avant le lever du soleil, et le ciel est rouge feu.


Un lever de soleil magique sous l'arête sommitale

Il faut alors se frayer un chemin dans la goulotte de pierre de la Tour, qui porte bien son nom, mais le rocher tient bien si on reste dans l'itinéraire. Après quelques passages en II et en III, j'arrive au sommet, à 7h20, et un spectacle magnifique se déroule sous mes yeux : les Alpes s'éveillent. Le massif du Mont-Blanc, l'Aiguille Verte, les Droites, le Trient, le Cervin, la Dent Blanche, le Combin, presque tout y est ! Je suis fier de moi, j'apprécie ce moment seul au sommet, isolé de tout, alors que le monde se réveille doucement.

Je reste concentré, car je sais qu'il faut être particulièrement prudent à la descente, mais tout se passe bien jusqu'au bivouac, où je range toutes mes affaires avant de redescendre en vallée, en courant évidemment pour ne pas louper le funiculaire !

Les goulottes à désescalader à la descente !

Une magnifique sortie dans un coin très isolé, avec une course facile mais engageante. Je recommande vivement !

Ça fait aussi du bien de sortir seul de temps en temps, faire face à ses doutes et ses craintes, on apprend à mieux se connaitre, prendre confiance en soi, avancer !


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